A l’occasion de la grève mondiale pour le climat, quelques dizaines de citoyens se sont mobilisées ce vendredi 15 septembre à Grenoble, en Isère. Ces lycéens et étudiants réclament des mesures fortes alors que l’humanité vit actuellement le changement climatique et son lot de catastrophes naturelles.
"On est là pour montrer qu’on est toujours actifs", souligne Julie. Alors que l’été 2023 est entré dans l’Histoire comme étant le plus chaud jamais mesuré dans le monde, l’étudiante a décidé de se mobiliser en participant à la grève mondiale pour le climat, en réponse à l’appel du mouvement Fridays For Future initié par la militante suédoise Greta Thunberg. "On voit qu’il est grand temps d’agir, cela commence à toucher nos vies au quotidien", souffle la manifestante.
Il est grand temps que le gouvernement prenne des mesures concrètes pour le climat.
Julie, militante engagée pour le climat
Pour Julie et le mouvement Fridays For Future, la rénovation globale des logements est une nécessité. "10% des émissions de gaz à effet de serre de la France proviennent du logement. De plus, les logements mal isolés entraînent des factures toujours plus élevées", peut-on lire sur le site du mouvement citoyen. Il réclame au gouvernement de former 400 000 professionnels à la rénovation thermique, afin de réaliser un million de rénovations chaque année jusqu’en 2050 et d’atteindre "la neutralité carbone du parc du logement".
Samuel Berz-Bize, membre du syndicat Isère Emancipation Lycéenne, rencontré lors du rassemblement, évoque un autre objectif : "Il serait intéressant de développer les transports en commun et les transports neutres en carbone." D'autres syndicats étudiants étaient présents, tels que l'UEG (Union Etudiante de Grenoble) pour qui "le gouvernement se surpasse en anti-écologisme"
De façon globale, ces jeunes engagés demandent au gouvernement de prendre toutes les mesures qui permettraient de respecter les accords de Paris.
"Sans eux, on n'arrivera pas à faire grand-chose"
Les manifestants ont reçu le soutien de la présidente du groupe écologiste à l’Assemblée nationale. "Je suis fière qu’ils se mobilisent", sourit Cyrielle Chatelain. Sans eux, on n’arrivera pas à faire grand-chose".
Il va falloir agir maintenant pour qu’ils puissent continuer à bien vivre demain.
Cyrielle Chatelain, présidente du groupe écologiste à l’Assemblée Nationale
"Ils nous demandent d’être réactifs et d’être un peu intransigeants. Il va falloir être un peu plus durs avec ceux qui font des méga profits, que ce soit sur le pétrole, sur le gaz, sur les chaînes agroalimentaires, au détriment de notre santé et de nos vies", conclut la députée de la deuxième circonscription de l’Isère.
