Avec l'association Images Solidaires, douze lycéens des quartiers de l’Abbaye, Jouhaux, Bajatière et Teisseire de Grenoble, ont imaginé et réalisé une série baptisée ASKIP. Episode après épisode, ils y abordent différentes problématiques liées à la sexualité, la famille, la maternité...
Il y a un an, ils se connaissaient à peine, aujourd'hui, ils rêvent déjà d'une saison 2.
Lorsque l'association Images Solidaires a proposé à Zina, Marouane, Clémentine, etc, une douzaine de lycéens grenoblois, d'imaginer et de filmer une histoire sur leur quotidien, ils ont foncé.
Baptisée "ASKIP", un raccourci pour "à ce qu'il paraît", la série s'est construite avec et autour de ces ado.
Le but de ces néo-réalisateurs ? Que leurs contemporains "puissent s'identifier aux personnages et voir que cela aborde tous les problèmes qu'ils peuvent rencontrer pendant leur adolescence" explique Zina Janin.
"Romancer à partir du quotidien"
Famille, sexualité, maternité, chaque épisode aborde sans tabou une problématique, et la fiction n'est jamais loin de la réalité.
"Avec la famille, tout le monde ne pas forcément parler de sexualité, et d'homosexualité. Entre jeunes, normalement, on parle de tout" estime Clémentine Merahila.
"L'idée, c'était de créer un espace d'expression. Donc nous sommes partis de leur quotidien, et on a romancé" détaille Marie Colomban, réalisatrice et encadrante au sein de l'association Images Solidaires.
Bientôt visible sur le net, "Askip" sera projeté ce jeudi 7 septembre au soir à la Bobine à Grenoble. La date de diffusion de l'intégralité des douze épisodes sera bientôt annoncée sur la page facebook de l'association.