Tramway à Grenoble : les excuses "bidons" des fraudeurs comme campagne de communication

C'est une campagne de communication plutôt originale pour lutter contre la fraude dans le tramway. Les excuses des fraudeurs les plus "bidons" ont été répertoriées et vont s'afficher sur les stations de bus et de tram de l'agglomération.

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Pour lutter contre la fraude il y a toujours les contrôleurs qui grimpent subitement à une station et donnent parfois des sueurs froides, y compris aux voyageurs en règle ... Et puis, il y aura bientôt cette nouvelle campagne de communication. Dès ce vendredi 20 octobre 2017, des centaines d'affichettes vont être apposées sur les stations de tram et de bus de l'agglomération. Elles reprennent, d'une manière humoristique, les excuses les plus "bidons" données par les fraudeurs.

"Ah bon, c'est payant" ? C'est donc l'une des excuses à la fois les plus fréquentes et les plus "bidons" données par les voyageurs sans tickets. Qu'ils aient oublié d'acheter un ticket ou qu'ils aient fraudé intentionnellement, ils seraient selon la Semitag, qui exploite le réseau de tramways et de bus dans l'agglomération grenobloise, de moins en moins nombreux.


Quoi qu'il en soit, cette excuse ainsi que deux autres ont été retenues pour faire partie d'une nouvelle campagne de communication "anti-fraude". Environ 900 affichettes vont ainsi fleurir sur les stations de l'agglomération. On pourra ainsi découvrir cette autre excuse : "c'est ma tante qui a ma carte de transport !" ou encore celle-ci : "Moi qui pensais avoir un ticket avec TAG"

Cette campagne de communication se veut "positive". Pour la développer, "nous avons bien entendu fait appel à notre équipe de 54 contrôleurs-voyageurs qui est en contact au quotidien avec les voyageurs dans nos véhicules", explique Philippe Chevry, directeur général de la Semitag. 

Toujours selon l'exploitant, la fraude sur la ligne B du tram, la ligne où le taux de fraude était le plus important, aurait baissé de 13,7 à moins de 10 % en 2016.



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