Dans un communiqué, le procureur de la République de Grenoble confirme ce mardi 26 octobre l'information révélée par le Dauphiné Libéré : une enquête préliminaire est bien ouverte, concernant l'éventuel usage de GHB, "la drogue du violeur", lors de soirées étudiantes à l'EGM de Grenoble
L'information a été révélée ce mardi soir par le quotidien le Dauphiné Libéré, et confirmée par le procureur de la République de Grenoble.
"La direction de GEM m’a signalé officiellement le 20 octobre dernier que du GHB avait vraisemblablement circulé au cours de 3 soirées organisées par les étudiants de l’école dans la 1ère quinzaine d’octobre, plusieurs d’entre eux ayant présenté le symptôme de perte de mémoire caractéristique de cette drogue dite drogue du violeur" écrit Eric Vaillant.
"Aucune plainte pour viol ou tentative de viol n’a pour l’instant été déposée", précise le procureur, qui indique avoir confié l'enquête aux policiers de la direction départementale de la sécurité publique de Grenoble.
Selon le Dauphiné Libéré, la direction aurait "interdit toute nouvelle soirée jusqu'à nouvel ordre".