VIDEO. Ses photos de Grenoble dépassent le million de vues : Bilel Mcharek veut "redorer l'image de sa ville"

durée de la vidéo : 00h02mn06s
Bilel, jeune photographe, veut propulser l'Isère à l'international avec ses photos de la capitale des Alpes ©France TV / Chloé Nivard, Joane Mériot et Laetitia Di Bin

Depuis un an, ses publications font le buzz sur les réseaux sociaux. Bilel Mcharek filme et photographie Grenoble sous tous ses angles, avec un objectif : montrer une autre image de la capitale des Alpes. Portrait de ce photographe amoureux de sa ville.

Observer, trouver le bon axe, la bonne lumière et appuyer pour prendre la bonne photo.  Immortaliser le moment et le partager à ses milliers d’abonnés.  Ce soir-là, sur les hauteurs de Grenoble, à la Bastille, Bilel   Mcharek  essaye de capter la ville  différemment, car  d’habitude, c’est le soleil qu’il chasse :   "Malgré l’orage, je  kiffe, c’est un autre monde, ça change de ce que je fais d’habitude.  Ça me plaît, on peut voir toute la grisaille autour de la ville, ce n’est pas de la pollution, c’est de la grisaille", plaisante le jeune photographe.

Pour faire une bonne photo, il faut trouver le bon angle et jouer avec les éléments

Bilel Mcharek

à France 3 Alpes

À travers ses clichés, Bilel cherche à montrer une autre image de Grenoble, trop souvent mal aimée selon lui :   "Ce que j’aime, ce sont les montagnes, les massifs, la ville, les reliefs, ce sont les beaux paysages.  Comme disait Stendhal, au bout de chaque rue, il y a les montagnes.  Je dis souvent aux gens de lever la tête et de regarder autour d’eux.  On est entouré de massifs, c’est magnifique."

Photographier les beaux paysages, mais pas que.  Au détour d’une randonnée ou encore d’une balade dans les rues de Grenoble, Bilel se fie à son œil et se laisse porter.  Tous les bâtiments de la ville ont été photographiés, même les moins photogéniques :  les trois tours mais aussi la tour   Perret  située au parc Paul Mistral ... :   "Pour faire une bonne photo, il faut trouver le bon angle et jouer avec les différents éléments", explique le photographe.

L'importance de la retouche 

Mais avant d'être publiées sur les réseaux sociaux, les photos de Bilel sont retouchées : "Je fais des retouches légères. Par exemple, j'augmente les ombres et les contrastes. Là encore, je joue avec les lumières et l'exposition."

Né en Tunisie, Bilel est arrivé à Grenoble à l’âge de quatre ans et a grandi dans le quartier du Village   Olympique :   "Le quartier où j’habitais donnait sur le Vercors et je voyais l’antenne tout en haut du  Moucherotte, ça m’a toujours intrigué et ça me donnait envie d’explorer cet endroit.  En 2018, j’ai fait ma première randonnée et j’ai gravi ce sommet et là, j'ai vu ma première mer de nuages... C’était magnifique."

Le  Grenoblois  s’est d’abord lancé en tant qu’amateur en 2017 en postant ses photos sur les réseaux sociaux avant de faire le buzz en 2022 en postant une vidéo de mer de nuages au   Moucherotte, vue des centaines de milliers de fois.

Désormais, plus  de 60 000 personnes le suivent sur Instagram et près de 56 000 sur   Tik Tok.  Le jeune photographe espère un jour vivre de sa passion, même si "c’est compliqué", dit-il.  

Il souhaite aussi partager ces moments autrement que virtuellement et va proposer dès cet été des balades dans Grenoble à ses milliers d’abonnés.  

L'actualité "Culture" vous intéresse ? Continuez votre exploration et découvrez d'autres thématiques dans notre newsletter quotidienne.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
choisir une région
Auvergne-Rhône-Alpes
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité