Activement recherché par la police depuis plusieurs semaines, un homme a été placé en garde à vue ce vendredi. Il est soupçonné d’être l’auteur d’une série de viols et d’agressions sexuelles dans l’agglomération grenobloise, en Isère. Selon le procureur de la République, une expertise ADN permet de lui imputer de façon certaine un des viols. L'enquête se poursuit sur les autres faits.
Un homme a été placé en garde à vue ce vendredi 5 avril 2024, dans le cadre de l’enquête portant sur une série d’agressions sexuelles et de viols commis dans l’agglomération de Grenoble, en Isère.
D’après une information de nos confrères du Dauphiné Libéré, confirmée par le procureur de la République Éric Vaillant, le suspect âgé de 22 ans serait un habitant de Fontaine, ville de la périphérie de Grenoble.
Le suspect, surnommé "l’homme à la trottinette", était activement recherché par les forces de l’ordre depuis plusieurs semaines. Deux de ses victimes présumées, qui ont déposé plainte, ont témoigné auprès de France 3 Alpes et raconté les agressions qu’elles auraient subies.
Depuis l’ouverture d’une information judiciaire par le parquet, le 29 mars dernier, la police enquêtait sous la direction d’une juge d’instruction pour sept faits : deux faits de viols commis à Grenoble et Saint-Martin-d’Hères, une tentative de viol, une agression sexuelle, une tentative d’extorsion et des violences ainsi que des faits de violences avec arme.
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"Son ADN permet de le confondre de façon certaine sur un viol"
Toujours selon les informations du Dauphiné libéré, le suspect, qui serait déjà connu des services de police pour "quelques faits mineurs", s'est présenté vendredi en fin d'après-midi au commissariat de Grenoble où il a aussitôt été placé en garde à vue.
"L’important et patient travail des nombreux policiers mobilisés dans la recherche du violeur à la trottinette a payé. Un suspect a été placé en garde à vue et l’expertise ADN réalisée en urgence par le laboratoire lyonnais de la police nationale permet de le confondre sur une des affaires dont le parquet a saisi la juge d’instruction", indique Éric Vaillant.
Pour le moment, "un seul viol peut être imputé de façon sûre au suspect grâce à l'ADN. A ce stade, l’enquête se poursuit sur les autres faits" a tenu à préciser le procureur de la République de Grenoble qui annonce qu'une conférence de presse sera organisée ce dimanche, à l'issue du défèrement du suspect devant la juge d'instruction.