Valérie Mourier, secrétaire départementale du syndicat Alliance police à Grenoble, dénonce le manque de moyens humains et matériels pour faire face aux manifestations des derniers jours en Isère. 

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Depuis trois semaines et le début du mouvement des gilets jaunes, les forces de l'ordre sont régulièrement mobilisés sur le terrain. C'est maintenant aux lycéens de faire entendre leur colère et souvent de manière plus violente.
Des affrontements ont eu lieu notamment à Grenoble et Bourgoin-Jallieu depuis trois jours entre des CRS et des élèves.


"Nous ne sommes pas assez nombreux"


Une situation qui inquiète du côté des forces de l'ordre qui dénoncent des manques de moyens humains et matériels.
" Nous ne sommes pas assez nombreux. Tous les effectifs sont envoyés sur le terrain. Y compris des personnes dont ce n'est pas la mission première, qui ne sont ni formés ni équipés pour exécuter des missions de maintien de l'ordre. C'est les mettre en danger que des les envoyer sur le terrain dans de telles conditions", explique Valérie Mourier, secrétaire départementale du syndicat Alliance police à Grenoble. 


La syndicaliste tire la sonnette d'alarme


Pour la syndicaliste iséroise, "ce week-end, la quasi totalité des CRS vont être envoyés à Paris car c'est la vitrine mais en province ce n'est pas plus calme. Si ça chauffe, on devra faire avec les moyens qu'on a. On tire vraiment la sonnette d'alarme. Les policiers sont fatigués, épuisés aussi bien physiquement que mentalement."
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