Les avancées scientifiques ont permis d’éclaircir l’affaire d’un double meurtre datant de 28 ans. Celui de Michèle Marinescu, et de sa fille Christine, assassinées en janvier 1993, à Sassenage. Le procureur de la République de Grenoble a annoncé la nouvelle ce mercredi.
Les avancées scientifiques, concernant les nouvelles techniques d’exploitation de l’ADN, ont visiblement permis d'élucider l’affaire des meurtres de Michèle Marinescu, 47 ans, et de sa fille Christine, 7 ans, assassinées le 7 janvier 1993, à Sassenage. Éric Vaillant, le procureur de la République de Grenoble, a dévoilé l'information ce mercredi 16 juin. Le suspect, mari et père des victimes, a été interpellé et entendu sous la double qualification d’assassinat et de meurtre précédé d’un autre crime (viol). Selon le parquet, la petite fille a été violée avant d'être tuée.
Selon les informations du Dauphiné Libéré, l’avancée dans l’affaire a été permise grâce à l’exploitation de traces ADN et aux progrès de la science. C’est ainsi que Marian Marinescu se voit suspecté. Des traces auraient été prélevées sur les liens qui ont servi à immobiliser Michèle Marinescu.
A l’époque, la gendarmerie avait découvert les deux corps inanimés tués à coups de couteau. En 28 ans, les enquêteurs ont multiplié les auditions, les appels à témoin, et les prélèvements sur les lieux du crime. Il aura donc fallu attendre 28 ans pour pouvoir suspecter le mari et le père, qui à l’époque, avait dit avoir passé des vacances avec son deuxième enfant en Roumanie.