Après deux ans d’absence, le championnat du monde de pêche à la truite a fait son grand retour ce week-end à Pont-de-Chéruy en Isère.
En raison du Covid, il n’a pas eu lieu depuis deux ans. Le Championnat du monde de pêche à la truite avec appât naturel s'est terminé dimanche 29 mai à Pont-de-Chéruy en Isère. Une cinquantaine d'athlètes venus de Croatie, de Bulgarie, d'Italie et de France se sont affrontés durant deux jours. Un aboutissement pour les organisateurs de cette compétition particulière.
"On est sur du poisson de déversement, donc il faut essayer de le localiser à l’instant T. On les déverse là, mais ils peuvent se retrouver jusqu’à 40 mètres plus loin", explique Pascal Riondet, responsable de l'organisation des championnats du monde de pêche à la truite.
Sérénité et concentration
Les manches durent 45 minutes. Dispersés sur quatre zones, les participants doivent pêcher le plus de truites possible. L’important, c’est de rester serein. "Il faut être calme, avoir la tête froide et le cœur très chaud", conseille Stanil Yotov, capitaine délégué bulgare.
Entre deux manches, chacun vérifie d’avoir tout son matériel sur soi et prépare soigneusement sa canne à pêche, car les poissons relâchés deviennent méfiants. "Là, j’ai allongé mon hameçon pour que ce soit le plus loin possible des plombs, pour que lorsque le poisson vient manger, il ne sente pas de résistance", confie Sébastien Duffo, pêcheur amateur des Hautes-Pyrénées.
Les Italiens grands vainqueurs
Une compétition contestée en France, car 500 kg de poissons sont déversés rien que pour ces championnats. Mais ici, c’est l’esprit sportif qui compte. "C’est compliqué, les Italiens, ils ne sont pas chez eux, mais ils arrivent toujours à trouver la petite solution. On manque peut-être encore de technique de pêche", analyse Sébastien Duffo.
Avec mille fois plus de licenciés en Italie qu’en France, nos voisins transalpins sont encore arrivés en tête du classement.
Un reportage de RAPUC-MULAC Nathalie et BOURGET Dominique