Le ministre délégué chargé du Tourisme Jean-Baptiste Lemoyne dresse ce vendredi un bilan satisfaisant pour les stations de ski à Noël. Si la fréquentation a augmenté dans le Massif Central, des difficultés sont à noter dans les Alpes du nord à cause de l'absence des Britanniques.
Une fin d'année au beau fixe pour les stations de ski, avec un bémol pour les Alpes du nord. "Les vacances de Noël ont globalement bien fonctionné", retrouvant "presque" le niveau d'occupation de 2019, selon le ministre délégué chargé du Tourisme et des PME, Jean-Baptiste Lemoyne.
Pour les stations de ski, "même si la clientèle britannique ne pouvait pas venir, on est sur des résultats qui sont presque ceux de 2019", a assuré Jean-Baptiste Lemoyne vendredi 7 janvier sur Sud Radio, estimant le taux d'occupation inférieur de 8 % à celui de 2019.
Carton dans le Massif Central, des difficultés pour les Alpes
Les stations de ski du Massif Central "ont cartonné", selon lui avec des taux d'occupation à "plus 10 %, plus 20 %, plus 30 %" Mais les stations de Savoie et Haute-Savoie, qui dépendent davantage de la clientèle britannique, "ont pu faire moins 10 %, moins 15 %, moins 20 %", a-t-il détaillé.
Le taux d'occupation en montagne pour les deux semaines de Noël et Nouvel an était de 74 %, selon un communiqué d'Atout France. Les professionnels du secteur ont toutefois dressé un bilan des vacances de Noël en demi-teinte, craignant pour la suite de la saison.
"L'absence des vacanciers anglais et plus globalement internationaux représente une perte importante, notamment pour les stations d'altitude, et met en danger certains hébergeurs", analyse dans un communiqué Jean-Luc Boch, maire de La Plagne-Tarentaise et président de l'Association nationale des maires de stations de montagne (ANMSM).
Retour de la clientèle internationale
"Le tourisme international a repris, on a fait en octobre 80 % de plus qu'en octobre 2020. C'est vrai qu'en octobre 2020, on était encore dans des circonstances compliquées avec la pandémie", a-t-il ajouté, notant "depuis l'été dernier un retour des Américains et des Canadiens".
"On aura en 2021 plus de touristes internationaux qu'en 2020 où on était dans une fourchette de 34 à 40 millions. On espère être dans une fourchette de 42 à 50 millions", a précisé le ministre.
Avant la pandémie, les recettes internationales étaient de 90 milliards d'euros. Le ministre estime qu'en 2021, elles seront réduites "de moitié". Selon Atout France, "les recettes internationales à fin octobre de 28,6 milliards d'euros sont déjà supérieures à celles de 2020".