Une Iséroise, proche de l'ultradroite, en garde à vue depuis mardi en raison de soupçons d'un projet d'attaque visant le président Emmanuel Macron, a été remise en liberté ce vendredi 9 novembre au matin, selon une source judiciaire.
Une habitante de Prunières en Isère, âgée de 61 ans, est ressortie libre de garde à vue ce vendredi matin.
Elle faisait partie des six suspects proches de l’ultradroite arrêtés mardi pour un projet « d’action violente » contre le président Emmanuel Macron.
Jeudi soir, la garde à vue d'un homme, interpellé pour sa part en Ille-et-Vilaine, avait déjà été levée.
Quatre autres hommes, interpellés en Moselle, sont pour leur part toujours en garde à vue. En matière terroriste, elle peut durer jusqu'à 96 heures.
Ces six personnes, âgées de 22 à 62 ans, évoquaient dans des échanges téléphoniques des projets, dont celui de s'attaquer au chef de l'Etat, selon une source proche du dossier.
"Le projet d'attaque ne semble pas abouti mais on trouve tout de même en toile de fond les commémorations du 11-Novembre", avait expliqué une source proche de l’enquête.
C'est parce que l'un d'eux, Jean-Pierre B., domicilié en Isère (sud-est), s'est déplacé "dans l'est" de la France, alors qu'Emmanuel Macron s'y trouvait pour les commémorations, que les services de la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) sont intervenu.
Interpellé en Moselle, Jean-Pierre B. était notamment en possession d'un poignard.Ces arrestations ont eu lieu dans le cadre d'une enquête préliminaire ouverte le 31 octobre par le parquet de Paris pour "association de malfaiteurs terroriste criminelle".