Est-il raisonnable de skier la nuit ? Une question que beaucoup de touristes se posent en cette période de vacances scolaires. La gendarmerie de l’Isère, très sollicitée sur ce sujet, y répond sur ses réseaux sociaux et explique les dangers de cette pratique.
Skier ou pas la nuit ? Une question régulièrement posée aux gendarmes de l’Isère en cette période de vacances scolaires. C’est pourquoi ces derniers ont décidé d’y répondre, par l’intermédiaire de leurs réseaux sociaux, dans le cadre d’une campagne de sensibilisation associant la brigade de Villard-de-Lans et les directeurs des stations du Vercors.
La réponse est directe : "On a tendance à penser que c’est une mauvaise idée", explique la gendarmerie de l’Isère qui évoque deux raisons majeures. La première est le fait qu’en cas d’accident, les hélicoptères des pelotons de gendarmerie de haute montagne (PGHM) ne peuvent être utilisés. Cela complique donc grandement l’intervention des secours.
Un snowboardeur écrasé par une dameuse en février
Par ailleurs, "le risque principal vient du travail des dameuses et de l’imposant câble d’acier auquel elles s’arriment afin de maintenir leur stabilité", explique la gendarmerie de l’Isère dans un post Facebook. "Malheureusement, tous les ans, malgré le professionnalisme des conducteurs, des skieurs trouvent la mort, fauchés par un treuil ou écrasés par une dameuse", ajoute-elle.
En effet, au début de ce mois de février, c’est un snowboardeur en vacances qui a été écrasé par une dameuse, à Valmeinier en Savoie. L’accident a eu lieu alors que les pistes étaient fermées.
Si vous souhaitez donc pratiquer du ski la nuit en sécurité, il est donc conseillé de le faire dans le cadre d’activités encadrées par les stations de ski. Pour exemple, ce mercredi 22 février, plus de 3000 personnes ont été autorisées à skier à la tombée de la nuit aux Arcs, dans le cadre du record du monde de descente aux flambeaux.