Troisième nuit de violences urbaines à Vienne, en Isère, après le décès d'un homme de 19 ans, mardi 21 novembre, qui fuyait un contrôle de police municipale. Malgré l'appel au calme lancé par le maire et la conférence de presse du parquet, plusieurs incidents ont éclaté durant la nuit.
Quelques feux de poubelles, des jets de projectiles et d'une bouteille de gaz sur les forces de l'ordre et les pompiers, deux véhicules incendiés. Voilà le bilan des incidents qui ont émaillés la soirée à Vienne en Isère.
Depuis le décès d'un jeune homme de 19 ans, qui s'enfuyait après un contrôle de police municipal mardi 21 novembre, le calme n'est pas revenu en ville. Jeudi 23 novembre, le maire de Vienne exhortait les habitants à "respecter le deuil d’une famille qui a perdu un enfant."
À trois heures du matin, les policiers ont aussi constaté la présence de nouveaux graffitis rue Ernest Bizot, avec les mentions "RIP JOAIL on t’oubliera pas", ainsi que des mentions injurieuses envers la police municipale.
La mairie de Pont-Evêque incendiée
À 23 heures, à Pont-Evêque, à quelques kilomètres de Vienne, le bureau du maire a été partiellement incendié.
Une fenêtre de la mairie a été brisée, et deux départs de feu constatés, l'un devant la porte, le second dans le bureau de la maire, où des documents adminstratifs ont été détruits par les flammes. Le procureur de la Republique de Vienne s'est rendu sur place.
Un peu plus tard, le local chaufferie de Pont-Eveque a été fracturé à la barre à mine, laquelle a été retrouvée sur place. Ce local donne accès à l'éclairage public, dans le secteur de la mairie, qui a été disjoncté. Les services techniques sont ensuite intervenus pour rétablir l'éclairage et sécuriser le local.