Invité de Match Retour, sur France 3 Auvergne, lundi soir, Jamie Cudmore a évoqué son avenir international et en club. Le 2ème ligne canadien a également donné son avis sur la prestation du XV de France durant la coupe du Monde. Pour lui, ce n'est pas une question de talents...
Après une parenthèse de plusieurs semaines avec l'équipe du Canada pour disputer la coupe du Monde de rugby, Jamie Cudmore a retrouvé le Top 14, samedi, avec l'ASM. Le 2ème ligne a débuté la partie contre Castres (42-13) et joué une cinquantaine de minutes avant de céder sa place à Sébastien Vahaamahina. "Ça fait vraiment plaisir de rentrer à la maison", a assuré Jamie Cudmore à Jean-Luc Roussilhe dans Match Retour, "on a passé un bon moment durant la coupe du monde. Mais maintenant on attaque à 100% avec l'ASM".
A 37 ans, le "bûcheron" attaque sa 11ème saison sous le maillot de l'ASM et il n'entend pas s'arrêter demain. Son contrat arrive à échéance à l'issue de l'exercice 2015/2016 mais Jamie Cudmore affirme se sentir "vraiment bien". "Je pense que j'ai toujours le niveau", affirme-t-il, "je vais continuer à jouer à fond. Si l'ASM veut de moi, je suis prêt".
Le couplet est le même quand on l'interroge sur son avenir international. Le capitaine du XV canadien n'a peut-être pas disputé son dernier match avec l'équipe nationale contre la Roumanie, le 6 octobre dernier. "Je prends toujours autant de plaisir en représentant mon pays", poursuit-il, "je ne pense pas que c'était mon dernier match sous le maillot du Canada. Je veux que ça continue, je me sens toujours en forme. Si j'ai le niveau, si le sélectionneur me veut, je suis prêt".
Quant à l'aventure tricolore durant cette coupe du Monde 2015, il la juge en pensant d'abord à ses copains clermontois envers qui il a éprouvé de la peine après le 1/4 de finale perdu contre les All Blacks. Evoquant les Bleus, il estime que "quelque chose ne va pas" sans savoir quoi. En tout cas, pour le colosse de Winnipeg, "il n'y a pas plus de talents dans l'équipe des All Blacks que dans l'équipe de France".
