L'Insee a publié une étude sur les inégalités et la pauvreté des habitants des quartiers de la politique de la ville en Auvergne-Rhône-Alpes. Les quartiers de la politique de la ville, les ex zones urbaines sensibles, sont souvent des quartiers en difficultés que les villes tentent de dynamiser.
Une étude sur les quartiers de la politique de la ville : jeunesse et précarité vient d'être publiée par l'INSEE en Auvergne Rhône-Alpes. Dans la nouvelle grande région, 400 000 personnes vivent dans les 140 quartiers de la politique de la ville (QPV). Ces quartiers correspondent aux anciennes zones urbaines de sûreté (ZUS).La majorité de ces quartiers sont en Rhône-Alpes puisqu'en Auvergne on en recense seulement 16.
Ces QPV se situent le plus souvent autour des grandes agglomérations auvergnates. Il y en a 4 à Clermont-Ferrand, 3 à Montluçon, 2 à Vichy, 2 au Puy-en Velay, 2 à Thiers, 1 à Moulins, 1 à Aurillac, 1 à Cournon d'Auvergne.
La ville de Thiers, avec ses plus de 11 000 habitants fait figure d'exception. 20% de Thiernois résident dans ces quartiers soit plus de 2 200 personnes alors que dans les plus grandes agglomérations se chiffre tourne le plus souvent autour de 10%.
L'INSEE a dressé le portrait des habitants de ces zones urbaines. Près d'un ménage sur deux a un niveau de vie inférieur au seuil de pauvreté. Un sur quatre perçoit les allocations chômages. Les salariés y restent souvent dans une situation précaire enchaînant CDD ou travail en intérim. La population est jeune 24% des habitants de ces quartiers ont moins de 15 ans. Des jeunes issues de familles nombreuses ou monoparentales.
Ces quartiers s'inscrivent dans les priorités de redynamisation des villes qui cherchent à améliorer le cadre de vie et redonner de la cohésion sociale en relançant l'activité économique et l'emploi.
L'Insee vient de publier une étude sur les inégalités et la pauvreté des habitants des quartiers de la politique de la ville en Auvergne-Rhône-Alpes. Les quartiers de la politique de la ville, les anciennes zones urbaines sensibles sont souvent des quartiers en difficultés que les agglomérations tentent de dynamiser par le biais de différents critères tels que le développement de l'activité économique, l'emploi, la cohésion sociale et l'amélioration du cadre de vie.
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