JO 2018. En ski alpin, les garçons ont fait mieux que les filles à Pyeongchang

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L'heure est au bilan alors que les JO de Pyeongchang s'achèvent ce dimanche 25 février 2018. En ski alpin, le bilan est mitigé :  les arçons repartent avec 3 médailles, les filles reviennent bredouille.

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Des garçons au diapason de leur potentiel avec trois médailles, des filles en souffrance: le bilan du ski français aux Jeux de Pyeongchang est clivant, copie quasi conforme de l'édition de Sotchi quatre ans plus tôt. "On aurait voulu un titre, mais je suis assez satisfait du bilan de nos Jeux. On a malheureusement des quatrièmes places, mais aussi de bons résultats d'ensemble. J'ai toujours pensé que la force collective pouvait faire monter les individualités", résume David Chastan, directeur de l'équipe de France messieurs.

"C'est prometteur pour l'avenir. On a mis un jeune comme Clément (Noël), qui fait +quatre+ (en slalom et par équipes) aux Jeux. Ce n'est pas rien", souligne le responsable. Et de rappeler: "En slalom, on arrivait à peine ces dernières années à accrocher des places dans les +cinq+. Ici, on en a trois dans les six". Si le résultat est rageant, il est aussi flatteur. Noël, Alexis Pinturault (5e) et Victor Muffat-Jeandet (6e) ont largement profité des sorties de piste des grands favoris Marcel Hirscher et Henrik Kristoffersen.

Autre tir groupé, celui du slalom géant (Pinturault en bronze, Muffat-Jeandet 5e, Fanara 6e) a été brouillé par l'affaire Mathieu Faivre, septième. Le skieur d'Isola 2000 a été renvoyé en France par mesure disciplinaire. "Si vous saviez ce que j'en ai à faire du tir groupé collectif... Je suis là pour ma pomme, pour faire ma course", avait déclaré l'Azuréen, sous le coup de la déception.

"Mes deux médailles (dont l'argent en combiné, ndr), je les ai obtenues dans les disciplines où j'avais mes plus belles chances. C'est le côté le plus positif: j'ai réussi à confirmer", a indiqué le Courchevellois, qui avait marqué le pas en janvier en Coupe du monde. 

Le groupe vitesse aurait tellement voulu honorer la mémoire de David Poisson, décédé accidentellement à l'entraînement en novembre au Canada. Blaise Giezendanner, alors deuxième entre les Norvégiens Kjetil Jansrud et Aksel Lund Svindal, avait bien pointé ses deux index vers le ciel en bas du super-G. Au final, il avait reculé à la quatrième place.

Chez les dames, Tessa Worley, l'arbre qui cache la forêt depuis des années, n'a pu cette fois sauver le bilan. Seulement septième du géant, discipline dont elle est double championne du monde. "On est venus aux Jeux avec peu de chances réelles, mais quand même légitimes avec +Tess+ (Tessa Worley) qui passe à côté en géant. On espérait une bonne dynamique sur la vitesse", note le directeur d'équipe Tony Séchaud. "Le problème du slalom date depuis pas mal d'années. Les premières alertes, je suis alors avec le groupe technique, on les donne en 2010-2011. Entre temps, il y a eu des problèmes avec la vitesse et on a beaucoup mis l'accent sur la vitesse."

"Il y a une dynamique qui se met en place chez les plus jeunes et des paris à tenter sur une génération du milieu. Il y a de la qualité et du travail encore à faire", insiste Tony Séchaud, prêchant la patience. "On ne va pas combler un vide par un coup de baguette magique."

"Il y a autour du ski féminin beaucoup de doutes, d'interrogations. Certaines choses sont légitimes, des erreurs ont été faites et on les assume. Il y a quand même beaucoup de chantiers qui sont lancés. Le plus important, ce n'est pas de détecter le talent, mais de développer le talent", explique encore le directeur d'équipe. Et de reconnaître: "Je n'ai sûrement pas réussi à créer un consensus autour de ces grandes lignes".

 
 

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