Journée d'action des sages-femmes à Grenoble

Les sages-femmes exerçant à l'hôpital observent une journée d'action, ce mardi 3 juin, pour réclamer de meilleurs salaires. Un mouvement distinct de celui du collectif des sages-femmes, à l'origine d'une grève entamée en octobre. 

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Des discussions se sont engagées, il y a plusieurs semaines, entre le ministère de la Santé et les syndicats représentatifs (CGT, CFDT, FO et Sud) pour revoir la grille salariale des sages-femmes hospitalières. Mécontents des propositions du ministère, ces syndicats ont décidé d'appeler à une journée d'action. Une grève suivie à Grenoble. Les répercussions sont toutefois limitées puisque les sages-femmes sont généralement assignées pour assurer la continuité des soins.

"Nous n'avons pas été revalorisées depuis 12 ans, et là, le gouvernement ne nous propose même pas un rattrapage du pouvoir d'achat", déplore une gréviste. Le ministère a présenté une refonte de la grille des salaires qui revient à une augmentation de 104 euros bruts par mois en moyenne: "cela ne représente même pas 80 euros par mois et certaines ne toucheront pas plus de 15 euros."

Interview

Les syndicats évaluent l'enveloppe mise sur la table par le ministère à 16 millions d'euros. "Il en faudrait 4 de plus pour valider nos propositions", précise une responsable syndicale.

Ces griefs viennent s'ajouter à la grogne du collectif des sages-femmes qui réclame notamment un statut sur le modèle de celui des médecins pour celles qui exercent à l'hôpital, ce qui implique leur sortie de la Fonction publique. L'intersyndicale qui mène l'action ce mardi et le collectif sont d'ailleurs en désaccord sur ce point.

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