C'est le mal récurrent des fins d'année, la gastro-entérite s'invite dans les foyers. L'Auvergne est dans le top 3 des régions les plus touchées et ayant dépassé le seuil épidémique. La situation pourrait s'aggraver dans les prochains jours.
C'est le cadeau de Noël que personne n'espère trouver au pied du sapin. La gastro-entérite a fait son entrée sur le sol auvergnat. Avec 241 cas recensés pour 100 000 habitants lors de la semaine 50 (7 au 13 décembre), la région Auvergne a dépassé le seuil épidémique. "Ça ne va pas aller en s'arrangeant, on est plutôt sur une phase ascendante", explique le Docteur Marianne Sarazin, médecin réfèrent du réseau Sentinelles.
L'Auvergne n'est pas le territoire le plus touché mais elle se place sur la troisième marche du podium derrière son voisin limousin (363 cas pour 100 000 hab.) et l'Aquitaine (331).
Le Dr Sarazin rappelle que les populations les plus vulnérables face à la gastro-entérite sont les personnes âgées, chez qui elle peut aggraver des maladies sous-jacentes, les bébés, qui se déshydratent très vite, et les femmes enceintes. Pour éviter la contagion, le médecin insiste sur la nécessité "basique d'isoler la personne malade". La transmission de la gastro-entérite se fait par le contact, il faut donc l'éviter à tout prix.