Le laboratoire Arc-NucléArt de Grenoble, mondialement connu pour ses techniques de conservation de matériaux organiques, teste un nouveau procédé pour lutter contre la corrosion des pièces métalliques. Une épave gallo-romaine, découverte dans le Rhône fait actuellement l'objets de ces soins.
Reportage Les navires de l'antiquité sont les nouvelles stars des musées. Mais pour être exposées, les épaves découvertes dans la mer, un lac ou un cours d'eau, sont soumises à un long et complexe processus de conservation.Un tel savoir-faire fait la réputation mondiale du laboratoire grenoblois Arc-NucléArt. Il développe des procédés pour sauvegarder des vestiges particulièrement fragiles quand ils retrouvent l'air libre après avoir séjourné sous l'eau pendant des siècles.
Actuellement, le laboratoire teste un nouveau procédé pour lutter contre l'un des problèmes essentiels auquel sont confrontés les conservateurs : la rouille des pièces métalliques. Même après traitement, la présence de fer et de souffre fait que certaines parties des vestiges continuent de se dégrader.
Reportage de Xavier Schmitt et Florine Ebbhah
Intervenants : Francis Bertrand Directeur d'Arc-Nucléart, Gilles Chaumat Coordonnateur des programmes de recherche, Marie-Amande Coignard Restauratrice.
Images archives Musée Arles antique - juin 2011