Le groupe IBM supprime une centaine de poste en Rhône-Alpes-Auvergne

Une centaine de suppressions de postes sur les 360 annoncées fin mars par le groupe informatique IBM France devrait affecter la région Auvergne-Rhône-Alpes selon les syndicats. Une information qui a émergé d'un comité d'établissement exceptionnel qui s'est tenu à Ecully, près de Lyon.

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L'établissement Centre-Est d'IBM va perdre 20% de ses effectifs, actuellement d'environ 490 salariés, selon Michael Hauff, délégué Unsa, premier syndicat de l'entreprise.
L'établissement d'Auvergne-Rhône-Alpes serait ainsi le plus touché des sept sites du groupe américain en France. Il rassemble les unités de d'Aubière, dans la banlieue de Clermont-Ferrand, d'Ecully et d'Eybens, dans la banlieue de Grenoble.
Le plan social doit être finalisé en septembre pour entrer en application fin 2016.

Le 23 mars, la direction d'IBM France avait annoncé en comité central un nouveau plan de suppressions de postes, concernant 360 salariés, d'abord sur la base de départs volontaires. Il vise l'entité GTS France (Global Technical Services) qui s'occupe notamment des services aux clients et en particulier sa division IS (Infrastructure Services).
Ce plan vient s'ajouter à quatre autres ces dernières années ayant abouti aux départs de près de 1.600 salariés, selon les syndicats. "Contrairement à 2014 et 2015, où seuls des départs volontaires étaient prévus, le plan 2016 est un Plan de sauvegarde de l'emploi intégrant des mesures de licenciement économique s'il n'y a pas assez de départs volontaires", déplore l'intersyndicale CFDT, CFE-CGC et Unsa dans un communiqué.
Ce plan, souligne-t-elle, "s'inscrit dans une politique de forte réduction d'effectifs au sein des filiales européennes d'IBM Corporation, avec transfert massif de postes en République tchèque, Pologne et Inde".
Selon Michael Hauff, "la première phase de ce plan doit se faire sur la base du volontariat, mais la direction ne veut pas favoriser les départs volontaires et les conditions de licenciement sont meilleures".
"C'est le 5ème plan en cinq ans et les syndicats réclament des conditions de départ au moins égales à celles du plan de 2015", a poursuivi le syndicaliste. Et "si le nombre de départs volontaires et de reclassement en interne ou en externe n'est pas atteint, nous ne voulons pas de licenciements", a-t-il dit.
D'autres comités d'établissement exceptionnels sont prévus dans les six autres sites du groupe pour décliner ce même plan.

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