Votée le 10 juillet dernier, la loi Macron libéralise le transport interurbain en autocar. Les transporteurs se positionnent sur ce créneau et Lyon est amené à devenir une plaque tournante du trafic routier.

Sur le parking de la gare Lyon Part Dieu, il n'y a pas encore beaucoup de bus, mais cela devrait bientôt changer. En effet, suite au vote de la loi Macron le 10 juillet dernier, les transporteurs du monde entier peuvent proposer des trajets intercités en autocar. 

Clermont-Ferrand, Bordeaux ou Montpellier : il est désormais possible de rejoindre ces villes depuis Lyon. Cinq opérateurs sont déjà implantés à Lyon et des sites permettent de comparer les prix. 

Principal atout du bus : son prix, généralement plus bas que celui d'un billet de train.

Des trajets transversaux plus rapides


Mais ce qui séduit aussi les usagers, c'est la mise en place de trajets qu'il était jusqu'alors compliqué d'effectuer en train, notamment à cause des changements. 

Afin de ne pas concurrencer la SNCF de manière trop importante, la loi autorise ces liaisons en bus seulement pour des distances supérieures à 100 kilomètres. 

La profession indique que cela pourrait créer entre 10.000 et 15.000 emploi sur l'ensemble de l'hexagone. 

Reportage : Sylvie Cozzolino, Pierre Lachaux et Catherine Martin. Intervenants : Usagers du bus et Nöel Thiesine, Fédération nationale de transport voyageurs.




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