Le Zoo de St Martin-la-Plaine (Loire) accueille plusieurs individus appartenant à une espèce très particulière de singes. Ils sont originaires du Bénin où ils ont fait l'objet d'une protection grâce aux bénévoles de l'association ATO.
En Afrique de l’Ouest, la surexploitation menace de détruire en de nombreux endroits la faune sauvage, qui est à la fois une valeur culturelle et une importante source traditionnelle de nourriture et de revenus.
Les soigneurs du parc zoologique ligérien spécialisé dans la prise en charge de singes, petits et grands, ont ouvert grand les bras pour recueillir des cercopithèques ascagne à nez orange. Des animaux dont les géniteurs ont été tués par des braconniers et qui ont été placés sous la protection d’une association d’accueil des primates implantée au Bénin, ATO, fondée il y a cinq ans par Véronique Tessier.
Ces petits singes font partie d’une espèce très menacée. Pour les aider à reprendre pied et en vue d’être réintroduits dans leur milieu naturel, un espace qui leur est spécialement dédié sera prochainement clôturé dans l’enceinte du parc zoologique. Les premiers lâcher devrait avoir lieu dans les deux ans à venir. Mais pour fonctionner, l’association est à la recherche de fonds pour créer des sas de décompression : des espaces dix fois plus grands afin que les singes apprennent à se passer de la présence humaine.
Pour soutenir l'action de l'association, on peut la joindre par courrier à : ATO 8 chemin du Hapchot 33380 Mios. www.atobenin.org . et sur leur page Facebook.