Comme partout en France les taux d'incidence explosent dans la Loire du fait de la circulation rapide du variant Omicron. Le Snes FSU syndicat majoritaire enseignant demande des mesures pour anticiper l'absentéisme prévisible des prochaines semaines.
1491 cas pour 100 000 habitants, un taux d'incidence jamais atteint en deux ans de crise sanitaire dans la Lore. Il bondit même à 2610 cas pour 100 000 habitants pour la tranche des 20-29 ans.
Dopé par le variant Omicron, l'épidémie de Covid 19 poursuit sa flambée dans la Loire comme partout ailleurs : 1629 cas quotidiens en moyenne la semaine du 27 décembre.
Le nombre de personnes admises en réanimation reste toutefois loin du record de novembre 2020. 56 personnes y sont hospitalisées pour des complications liées à la Covid, soit 2 fois moins qu'à l'époque.
Des enseignants inquiets
C'est dans ce contexte que l'école a repris le 3 janvier 2021. Certains syndicats enseignants alertent sur le taux d'absentéisme à prévoir dans les semaines à venir.
"Dans une classe de 30 élèves en collège, le risque d'avoir un cas positif est de 43% et dans une classe de lycée à 35 élèves le risque est de 48%" explique Emmanuelle Richard Co-secrétaire départementale SNES-FSU. Une perspective qui inquiète ce syndicat à seulement deux mois et demie des premières grosses épreuves du baccalauréat.
QUE SE PASSE-T-IL QUAND UN CAS EST DÉTECTÉ DANS UNE CLASSE?
Vers un enseignement en petits groupes?
Le Snes FSU plaide pour un passage au niveau 3 du protocole sanitaire, permettant notamment un mode d'enseignement hybride : travail en distanciel et en présentiel par petits groupes.
Un préavis de grève a été déposé, pour couvrir des mouvements locaux si le personnel venait à ne plus se sentir en sécurité du fait de la dégradation de la situation.
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