Firminy (Loire) : le procès du maire a duré 7 heures

Le procès de Marc petit, le maire de Firminy, aura duré pas moins de 7 heures devant le tribunal correctionnel de Saint Etienne. Il était jugé pour des faits d’agression sexuelle qui se seraient déroulés en juillet 2016 à Istanbul.

Lors de ce procès qui a duré plus de 7 heures, le procureur a requis 12 mois de prison avec sursis et 2 000 euros d'amende ainsi qu'un stage de sensibilisation au sexisme. Le maire a eu des difficultés à répondre aux questions qui lui étaient posées. Le tribunal a en effet mis Marc Petit face à ses contradictions. Autant dans ses déclarations face aux enquêteurs pendant sa garde à vue en décembre 2017 que dans les explications qu’il a pu fournir à son épouse le 13 octobre 2016, le jour où il apprend qu’une plainte venait d'être déposée contre lui.
Concernant la victime présumée, le tribunal a souligné la cohérence de ses récits. Devant les magistrats, elle a raconté cet instant, le 17 juillet 2016, où elle s’est retrouvée seule avec Marc Petit dans un sas à côté de la salle de Presse du centre des congrès d’Istanbul, dans le cadre du classement de l’œuvre de Le Corbusier au patrimoine mondial de l’Unesco. Ce moment fatidique où le maire « aurait tenté de lui voler un baiser en l’attrapant par la nuque et lui touchant le sein gauche ». Ce que Marc Petit a continué de réfuter devant le tribunal, en niant le fait qu'il se soit trouvé dans ce sas à un quelconque moment. Le jugement est attendu pour le 14 février prochain. 
 


 

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