Plusieurs offres de reprise ont été déposées. La principale émanait d'ID-Kids qui ne propose plus que de reprendre 226 postes en France. Initialement, ce groupe devait reprendre 615 salariés mais avait revu son offre à la baisse, en raison du contexte économique. La proposition de Children Worlwide Fashion (CWF), intéressé par l'exploitation de plusieurs marques sous licence, avait également été revue à la baisse, passant de 200 à 86 personnes.
Fragilisé par la crise sanitaire, le groupe Kidiliz, propriété du chinois Semir depuis 2018, a été placé en redressement judiciaire le 10 septembre dernier. Début novembre, l'intersyndicale CFDT-CFE-CGC-CGT-CFTC des salariés français avait évoqué dans un communiqué "une situation catastrophique, avec plus de 900 licenciements économiques à venir dans l'Hexagone d'ici la fin de l'année".
La mobilisation des salariés Kidiliz

Le groupe Kidiliz, né en 1962 à Saint-Chamond (sous le nom Zannier) regroupe une dizaine de marques de mode enfantine (archives octobre 2020)
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© France 3 RA
Début novembre, les salariés de Kidiliz s'étaient mobilisés en publiant sur les réseaux sociaux une vidéo pour dénoncer les suppressions d'emplois. De son côté, Hervé Reynaud, le maire LR de Saint-Chamond, s'était ému de la situation et se disait "inquiet pour les emplois". Le groupe étant "l'un des plus grands employeurs de Saint-Chamond et de la vallée du Gier". Il avait dénoncé l'attitude de "fossoyeur" du groupe chinois qui a racheté Zannier en 2018, ajoutant à l'intention des candidats à la reprise que "le confinement ne doit pas être un alibi pour récupérer a minima les marques et se débarrasser des emplois". Une autre entitée Kidikiz est implantée à Rillieux-la-Pape, près de Lyon.