Kidiliz: La décision du Tribunal de commerce de Paris est attendue ce lundi 23 novembre pour le groupe de mode enfantine

Le Tribunal de commerce de Paris doit se prononcer ce23 novembre sur le sort de Kidiliz, groupe spécialisé dans la mode enfantine qui comporte une dizaine de marques dont Beckaro, Z, Chipie, Catimini ou encore Kenzo Kids. Le siège se trouve à Saint-Chamond, dans la Loire, site historique du groupe. 

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La décision doit être rendue ce lundi 23 novembre. Plus de 2000 emplois sont menacés en Europe, dont près de 200 sur le seul site de Saint-Chamond. C'est dans cette ville de la Loire que le groupe Zannier, devenu Kidiliz, est né en 1962. L'audience devant le tribunal de commerce de Paris a eu lieu le 6 novembre dernier.
Plusieurs offres de reprise ont été déposées. La principale émanait d'ID-Kids qui ne propose plus que de reprendre 226 postes en France. Initialement, ce groupe devait reprendre 615 salariés mais avait revu son offre à la baisse, en raison du contexte économique. La proposition de Children Worlwide Fashion (CWF), intéressé par l'exploitation de plusieurs marques sous licence, avait également été revue à la baisse, passant de 200 à 86 personnes.

Fragilisé par la crise sanitaire, le groupe Kidiliz, propriété du chinois Semir depuis 2018, a été placé en redressement judiciaire le 10 septembre dernier. Début novembre, l'intersyndicale CFDT-CFE-CGC-CGT-CFTC des salariés français avait évoqué dans un communiqué "une situation catastrophique, avec plus de 900 licenciements économiques à venir dans l'Hexagone d'ici la fin de l'année".

La mobilisation des salariés Kidiliz


Début novembre, les salariés de Kidiliz s'étaient mobilisés en publiant sur les réseaux sociaux une vidéo pour dénoncer les suppressions d'emplois. De son côté, Hervé Reynaud, le maire LR de Saint-Chamond, s'était ému de la situation et se disait "inquiet pour les emplois". Le groupe étant "l'un des plus grands employeurs de Saint-Chamond et de la vallée du Gier". Il avait dénoncé l'attitude de "fossoyeur" du groupe chinois qui a racheté Zannier en 2018, ajoutant à l'intention des candidats à la reprise que "le confinement ne doit pas être un alibi pour récupérer a minima les marques et se débarrasser des emplois".Une autre entitée Kidikiz est implantée à Rillieux-la-Pape, près de Lyon.
 
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