Loire : Le maire de Saint-Just-en-Chevalet, Pascal Poncet écope d'une amende de 500€ pour conduite en état d'ivresse.

Le maire de Saint-Just-en-Chevalet dans la Loire, poursuivi pour "dénonciation calomnieuse" après avoir déposé plainte pour une agression décrite par des témoins comme imaginaire, a été relaxé mardi par le tribunal correctionnel de Roanne."

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Alors qu'il était poursuivi pour "dénonciation calomnieuse", le maire de Saint-Just-en-Chevalet a été relaxé ce mardi 17 mai par le tribunal correctionnel de Roanne."
L'élu LREM de cette commune du Roannais a toutefois été condamné à 500 euros d'amende et à trois mois de suspension du permis de conduire pour "conduite en état d'ivresse manifeste".

Altercation "imaginaire" selon les témoins

Le 5 décembre, Pascal Poncet, 59 ans, élu depuis 2008 à Saint-Just-en-Chevalet,
avait déposé plainte au sortir des urgences de l'hôpital de Roanne, affirmant avoir été blessé lors d'une altercation avec un groupe de trois à quatre jeunes dans sa commune.

À l'audience le 3 mai, des témoins ont raconté que l'élu s'était blessé en chutant au sol à plusieurs reprises, dont une fois en tentant de décocher un coup de poing à un de ses administrés venu l'aider avec un autre jeune homme.

Ces derniers ont affirmé avoir vainement tenté par la suite de le dissuader d'utiliser sa voiture pour regagner son domicile en raison de son état d'ivresse évident. Ils avaient le lendemain été accusés par le prévenu de l'avoir roué de coups, entraînant leur placement en garde à vue. L'édile avait refusé le dépistage d'alcoolémie demandé par la gendarmerie le lendemain des faits.

500 euros d'amende et 6 mois de retrait de permis requis

La représentante du parquet avait requis au procès quatre mois de prison avec sursis, 500 euros d'amende et six mois de suspension du permis de conduire contre M. Poncet.
Son avocat, Alain Jakubowicz, avait plaidé la relaxe de son client, évoquant une
"enquête bâclée". Selon lui, l'élu a été "agressé et blessé par des gens qui lui en veulent sur des histoires de permis de construire".
Contacté mardi par l'AFP, Me Jakubowicz a qualifié d'"illogique" la décision du
tribunal, estimant que son client "aurait dû être relaxé pour l'ensemble des faits,
qui découlent les uns des autres".


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