Sur les coteaux du Forez, la commune de Margerie-Chantagret a pris des allures de village andin. Dimanche se déroulait la 8ème fête de la tonte des alpagas. Ces camélidés produisent une laine de qualité. Encore peu répandus dans la région, ils ne manquent ni de charme, ni de caractère.
Depuis huit ans, l'association "Les Alpagas de Margerie" organise une fête de la tonte des alpagas. Un événément grand public qui se déroule à Margerie-Chantagret. Durant cette fête, les alpagas sont tondus. On leur coupe les dents (des dents qui poussent tout au long de la vie de l'animal). Ils sont également vaccinés... Objectif de l'association qui gère l'élevage: faire connaître ces animaux, cousins du lama, au grand public.
Dimanche, la tonte "sportive" des alpagas était réalisée devant les curieux par un tondeur professionnel. Il faut une journée pour tondre une trentaine de bêtes... l'opération est plus longue que pour un mouton car l'alpaga a de longues pattes. Il a surtout une grande force dans le cou, ce qui rend l'opération de tonte plus délicate.
Le saviez-vous ? Pour pouvoir survivre au climat rude de l’Altiplano et aux grandes variations de température pouvant aller jusqu’à 30°C en quelques heures, ce camélidé a développé une fibre extraordinaire. La laine d'alpaga est chaude, douce et surtout très légère. La laine d'alpaga a cependant un coût : de 20 à 40 euros, selon la partie du coprs où elle est prélevée. La laine d’alpaga, encore considérée comme un produit de luxe, est de plus en plus appréciée. Grise, blanche, rousse, marron ou noire, la laine d'alpaga est réputé pour sa finesse.