Jean-Charles Gourlier, 37 ans réalise depuis trois ans des tatouages dits thérapeutiques. Grâce à sa propre technologie, il répare des cicatrices ou cache les maux cutanés de ses clients.
"Je suis allé chez le médecin, les chirurgiens, etc. Je ne ressentais jamais, et grâce à JC, j'ai retrouvé ma sensibilité, et grâce à ça, je revis ma vie correctement." raconte Florent, 29 ans. C'est un miraculé, grand brûlé à l'âge de 9 mois, qui garde aujourd'hui des stigmates de ce drame. Des blessures qu'il a décidé de transformer avec des tatouages, pour "se sentir mieux dans son corps et dans sa tête" et depuis, il a retrouvé peu à peu des sensations dans ses membres.
Se lever le matin pour aller échanger et aider une personne, ce n'est pas donné à tout le monde.
JC, c'est Jean Charles Gourlier, un tatoueur pas tout à fait ordinaire. Avec son aiguille, il soigne les maux, répare les corps meurtris grâce une technique innovante : la régénération spontanée de la peau avec de l'encre transparente."Après la stimulation, on voit déjà que là, la souplesse commence à arriver. Le fait d'avoir pigmenté avec une encre transparente fait que la peau commence à travailler" commente-t-il. Ancien militaire, Jean Charles s'est reconverti il y a trois ans comme tatoueur. Un choix de vie, après un accident cardiaque, un électrochoc pour lui. Tatouer, oui, mais pas n'importe quoi, le tatouage est ici une thérapie. "Aujourd'hui, des tatouages, il en existe plein. C'était vraiment dans le but d'aider et faire quelque chose qui ne se fait pas forcément. Se lever le matin pour aller échanger et aider une personne, ce n'est pas donné à tout le monde."
Il souhaiterait que sa technique, récemment brevetée, fasse l'objet d'un remboursement par la sécurité sociale. "Elle pourrait aider beaucoup de gens, par rapport à son prix et son coût, qui la rendent accessible. Ma technique s'adresse à des gens qui étaient traités avec des crèmes pendant des années et qui ne fonctionnaient pas. On a plusieurs témoignages dans ce sens". Guérir les blessures, voilà son credo. Pour autant, Jean Charles rappelle qu'il n'est pas médecin. Avant de passer la porte de son salon basé à Andrézieux-Bouthéon, tout projet doit être mûrement réfléchi.