Campagne de dépistage au Covid-19 à Saint-Etienne: 14.000 personnes testées en deux phases

Environ 7.100 personnes ont bénéficié de tests salivaires durant la seconde phase de la campagne de dépistage massif du Covid-19 du 22 au 28 février à Saint-Etienne, ont annoncé ce mercredi 3 mars 2021 les autorités organisatrices.

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Durant la première phase de cette campagne, du 13 au 19 janvier 2021, près de 7.000 personnes avaient été accueillies, avec un taux de positivité de 2%, précisent dans un communiqué commun la préfecture, l'ARS d'Auvergne-Rhône-Alpes, le CHU de Saint-Etienne, l'Assurance maladie de la Loire et la ville de Saint-Etienne.

La seconde phase, qui s'est déroulée du 22 au 28 février, a permis à "7.100 personnes" de bénéficier du test salivaire "dont 170 résultats positifs, soit un taux de positivité de 2,4%".

Auto-tests salivaires : une première

Ces tests ont donné lieu à "un protocole de recherche unique +AutoCov+, dont le CHU de Saint-Etienne était le promoteur", soulignent les organisateurs.  L'opération, présentée comme "une première" menée en France à grande échelle, reposait sur un auto-test antigénique salivaire du laboratoire BioSpeeda, complété par un deuxième prélèvement à l'entrée de l'orifice nasal.

"Cette expérimentation, exclusivement basée sur des auto-prélèvements salivaires, avait pour objectif d'évaluer la faisabilité de cette méthodologie et de comparer les performances du test antigénique par rapport au test RT-PCR", selon l'ARS. "Tous sont ensuite envoyés dans un laboratoire du centre hospitalier pour confirmation du résultat par un contrôle PCR sous moins de 48 heures", avait détaillé Nadège Grataloup, directrice de l'Agence régionale de santé (ARS) pour la Loire lors du démarrage de l'opération.

Concernant la comparaison des résultats entre les deux types de tests effectués, le CHU de Saint-Etienne a estimé que "les données avaient besoin d'être consolidées".

Dépister la présence de variants

Parmi les premiers enseignements des dépistages menés sur janvier et février, "les taux de positivité les plus élevés ont été observés chez les personnes de moins de 40 ans", a indiqué l'ARS.

L'autorité de santé a rappelé que "de façon globale, les tests antigéniques salivaires dépistaient les patients présentant les charges virales les plus fortes (dits +super-contaminateurs+) mais ne +voyaient+ pas les sujets avec des charges virales faibles". "Sur les 130 premiers prélèvements positifs analysés, il a été identifié 68% de variants (variant dit anglais en grande majorité)", a-t-elle ajouté.
 

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