A Tartaras, dans la Loire, les parents d'Alissio se battent pour que leur fils reçoive un traitement aux hormones de croissance. La CPAM qui refusait la prise en charge du traitement, a en définitive accepté une nouvelle expertise et le réexamen de son cas.
Dans la Loire, à Tartaras, Alissio Mastrosimone est un enfant âgé de 6 ans et demi mais il a la corpulence et le poids d’un enfant de 3 ans. Pour le petit garçon, qui vient d'entrer au CP, la scolarité est éprouvante. Il aurait besoin d'hormones de croissance. Des médecins endocrinologues, à Lyon et Saint-Etienne, souhaitent à ce titre que l'enfant bénéficie d'un traitement rapidement. Un test thérapeutique d'hormones de croissance, durant un an.
Problème : la sécurité sociale (CPAM) refusait jusqu'à présent une prise en charge du traitement qui coûte plusieurs dizaines de milliers d'euros. La question financière n'a pas joué. Lors des examens médicaux, il était apparu qu'un des quatorze marqueurs mesurés n'était pas significatif d'une déficience en hormones de croissance. Pour la CPAM de la Loire, l'enfant "n'entrait pas dans le cadre de la prise en charge de ce médicament."
Une commission médicale préconisait un autre traitement médical, plus lourd, plus contraignant avec des effets secondaires notoires et plus cher. Incompréhensible pour les parents d'Alissio.
"Je l'ai déjà dit en plaisantant mais je pense que j'en arriverai à ne plus plaisanter. Je suis capable de faire une grève de la faim devant la CPAM," a déclaré Marion Mastrosimone, la mère de l'enfant. "Aujourd'hui, c'est compliqué au quotidien pour mon fils", explique-t-elle.
Mise à jour (28 nov 2108) : La CPAM de la Loire a annoncé qu'elle nommait un médecin endocrinologue pour réexaminer le dossier d' Alissio. Un expert qui travaillera sur les résultats de son IRM et les derniers résultats cliniques.
Le reportage de Sylvie Cozzolino et Thierry Swiderski :