Le tribunal correctionnel de Saint-Etienne, dans la Loire, a condamné sept membres d'un réseau de trafiquants de cocaïne. Les peines vont de six mois de prison ferme à sept ans. Ils étaient poursuivis pour avoir eu recours à des ''mules'' pour faire transiter la drogue de Guyane à la Métropole.
Le procès se tient depuis ce jeudi 27 août devant le tribunal de Saint-Etienne, dans la Loire. Sept membres d'un réseau de trafic de cocaïne sont poursuivis pour avoir eu recours à des ''mules'', des passeurs qui avalent des capsules de drogue ou les dissimulent dans leurs vêtements pour un trafic entre la Guyane et la Métropole, en passant par Saint-Etienne.
Les sept personnes étaient soupçonnées d'avoir organisé une quinzaine de traversées à bord de vols commerciaux, entre janvier 2018 et octobre 2019. Elles sont âgées entre 19 et 31 ans.
Une Stéphanoise, résidant dans le quartier de La Cotonne, jouait un rôle de logisticienne. Elle mettait son appartement à disposition.
En 2018, les enquêteurs découvrent que le billet d'avion de l'une des ''mules'' avait été acheté dans une agence de voyage de Saint-Etienne par la Stéphanoise en question.
En octobre 2019, les policiers stéphanois avaient interpellés six personnes dans son appartement. Lors de cette interpellation, les policiers avaient découvert plusieurs dizaines de boulettes de cocaïne dans le corps de deux trafiquants.
Celui qui était présenté comme l'organisateur du réseau a écopé de la peine maximale, sept ans de prison ferme et de 20 000 euros d'amende.
Les autres peines vont de 6 mois à deux ans de prison ferme, trois ans pour la Stéphanoise âgée de 27 ans, dont un an avec sursis.