Les enquêteurs de la brigade de stupéfiants de la police de Dreux ont mis au jour un trafic de différentes drogues. Le réseau sévissait en Eure-et-Loir, mais aussi sur deux autres départements, dont les Yvelines.
Dix suspects ont été placés en garde à vue dans un démantèlement de trafic d'importation de drogue. Le groupe des stupéfiants du commissariat de Dreux a travaillé pendant deux ans pour mettre au jour cet important trafic de stupéfiants. C'est une information qui mène ces policiers antidrogues sur la piste du réseau. Les drogues venaient notamment de Belgique et des Pays-Bas.
Dreux, la base de stockage
C'est à Dreux que la drogue était stockée avant d'être répartie vers des semi-grossistes dans le département de l'Eure-et-Loir, mais aussi vers Mantes-la-Jolie dans les Yvelines. Le troisième lieu impliqué dans ce réseau est Vesoul en Haute-Saône, une branche du réseau mis à jour sur la fin de l'enquête. Lundi, des perquisitions ont donc eu lieu chez dix suspects simultanément, elles ont conduit à la garde à vue de l'ensemble de ces personnes qui pourraient être impliquées dans cet important réseau de trafic de stupéfiants.
Quatre protagonistes au cœur du réseau
Les équipes étaient notamment accompagnées de chiens pour ces perquisitions. Les chiens ont bien sûr trouvé des drogues, mais aussi de l'argent liquide et des armes. Dans le détail, c'est 1,9kg de résine de cannabis, 1,1 kg de cocaïne, 900 grammes de MDMA ou drogue de synthèse, ainsi que trois fusils, un revolver, des munitions, 90 boîtes de méthadone ou encore 1 300€ en espèces qui ont été saisis par la police, ainsi que 20 000€ sur les comptes.
Le procureur de la République a identifié comme les principaux protagonistes du réseau, quatre hommes, nés entre 1965 et 2000, domiciliés à Vers-en-Drouais, Saint-Rémy-sur-Avre, Escorpain et Mantes-la-Jolie. La garde à vue de ces quatre personnes au centre de cette organisation a été prolongée. "Il y aura une saisine de la juridiction ce vendredi 22 novembre avec des éléments qui seront débattus publiquement. Je renvoie donc au débat qui aura lieu en audience publique", précise Frédéric Chevalier, le Procureur de la République de Chartres.au