Loire : le personnel de bio-nettoyage et de restauration, privé de prime Covid, crient à l'injustice

Le Ministre de la santé Olivier Véran, annonçait le 8 mai dernier, le versement d'une prime pour les professionnels des secteurs sociaux et médico-sociaux impliqués durant la crise sanitaire. Présents dans les établissements, le personnel de bio-nettoyage et de restauration se dit oublié. 

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Ils se sentent oubliés. 
Oubliés du listing des ayants-droits de cette prime Covid, présentée et promise par le gouvernement, et notamment le ministre de la santé, Olivier Véran, le 8 mai dernier. 
 

Jusqu'à 1800 euros 

Cette prime exceptionnelle d'un montant de 1000 à 1800 euros concerne les "professionnels présents durant la crise, quel que soit leur statut, de tous les établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad), ainsi que des établissements et services accompagnant les personnes en situation de handicap qui sont financés ou cofinancés par l’assurance maladie", précisait le ministre. 

C'est ce que pointe Restalliance, spécialisé dans la restauration et le bio-nettoyage de ces établissements.
Dans un communiqué, la société rappelle que depuis le début de la crise du Covid19, ses 2800 collaborateurs ont assuré, dans les structures "le service des repas et le nettoyage des locaux, y compris la désinfection des chambres accueillant des patients atteints du Covid-19"
 

"Des collaborateur sous-traités"

Malgré leur engagement à longueur d'année, ils ne seraient pas concernés par le dispositif de prime mis en place par le gouvernement. Restalliance crie à l'injustice et défend le travail fourni : "Ces collaborateurs, œuvrant 365 jours sur 365 et pour certains d’entre eux depuis plus de 20 ans et plus sur les sites, s’avèrent indispensables aux résidents. Ils sont pourtant à ce jour les grands oubliés des circulaires gouvernementales sur cette prime, au seul motif d’être des collaborateurs «sous-traités» et non directement salariés des établissements".

"Des collaborateurs sous-traités", c'est ce qui semble faire toute la différence pour l'attribution de ce versement exceptionnel. 
La société et ses employés dénoncent le caractère restrictif de la mesure, ainsi qu'"une rupture d’égalité manifeste entre des salariés" travaillant dans un même établissementIls ont d'ailleurs interpellé le Premier ministre, Edouard Philippe, et le ministre des solidarités et de la santé, Olivier Veran, à ce sujet. Restalliance évoque dans ses lignes, "une reconnaissance nationale à deux vitesses". Elle souhaite à présent "obtenir une égalité de traitement pour ses salariés".

Cuisiniers, agent d’entretiens, personnel d’appui, ils ont eux aussi œuvré à leur façon, durant la crise sanitaire, au plus près des patients parfois contaminés. Ils attendent aujourd'hui réparation et reconnaissance de la part des autorités. 
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