Un policier a subi une très violente agression, samedi 3 novembre, avec 21 jours d'arrêt de travail, à Saint-Etienne dans la Loire, lors d'un match de football entre l'ASPTT-Villars et AB-TerreNoire, alors qu'il était hors-service. Il devrait être opéré des yeux lundi 5 novembre.
Selon plusieurs sources, un policier de la BAC (Brigade Anti-Criminalité) s'est fait violemment agressé alors qu'il était hors service samedi 3 novembre à Saint-Etienne.
Les faits se sont déroulés à l'issue d'un match de football, au stade de l'Etivallière à deux pas du stade Geoffroy-Guicahrd. Plusieurs individus l'auraient bien reconnu comme policier, avant de le prendre à partie.
Selon nos informations, un témoin, qui préfère rester anonyme, et qui était présent pendant l'altercation, confirme la thèse selon laquelle le policier a bien été reconnu comme tel par ses agresseurs. A l'issue du match, plusieurs individus se sont acharnés sur lui, et sur lui seul, après l'avoir reconnu.
Une thèse confirmée également par Pierre Cognard, secrétaire départemental du syndicat Alliance Police, au micro de Jean-Paul Savart et Marie-Lou Robert:
Souffrant de multiples fractures, au nez et à l'arcade sourcilière, ainsi que d'un enfoncement de l'orbite d'un oeil, le policier de la Brigade anti-criminalité (Bac) de Saint-Etienne âgé d'une trentaine d'années s'est vu accorder une interruption de travail de 21 jours, a indiqué le commissaire de permanence à la Direction départementale de la sécurité publique (DDSP). Selon lui, "sa qualité de policier n'était pas en cause".
Le policier a été transporté dans un établissement hospitalier de la ville et devrait être opéré lundi 5 novembre. "Trois personnes sont recherchées et en cours d'identification", a ajouté le commissaire.
Cette agression intervient quelques jours après celle d'un policier toulonnais, jeudi, devant son domicile à Hyères (Var). Deux adolescents de 16 et 17 ans ont été mis en examen samedi pour violences aggravées sur un policier, avec arme et en réunion, et placés en détention provisoire.
Aujourd'hui, le policier agressé à Saint-Etienne aurait déjà reçu plusieurs points de suture, et souffrirait de multiples fractures du nez.
Le reportage de JP.Savart et ML.Robert