L'usine Candia implantée à La Talaudière dans la Loire, attend toujours de pouvoir conditionner et vendre plusieurs dizaines de millions de litres de lait à l'export. En cause: un accord avec la Chine qui ralenti depuis près de deux ans la capacité de production de son usine.
Au printemps 2016, Candia et le groupe chinois Synutra avaient annoncé la signature d’un contrat à long terme de dix ans renouvelable. Le groupe Synutra est spécialisé dans la fabrication et de la distribution de produits laitiers infantiles en poudre. Le lait devait être transformé et conditionné sur le site Candia de La Talaudière, près de Saint-Etienne. Le site appartient au groupe Sodiaal. Pour ce client Chinois, l'usine de l'agglomération stéphanoise aurait dû embouteiller chaque année 60 millions de litres de lait provenant des producteurs de la coopérative Sodiaal. Du lait conditionné en briquettes de 20cl. Ce contrat avec la Chine était aussi synonyme d'agrandissement et d'environ 80 embauches pour le site Candia de la Talaudière.
Problème : à ce jour, le contrat n'est toujours pas réalisé et l'atelier des briquettes de lait infantile est à l'arrêt. Le dossier inquiète les producteurs de lait de la Loire. Deux tiers d'entre eux livrent Sodiaal, et ils redoutent une répercussion sur le prix du lait qui leur est payé. Aujourd'hui, l'usine Candia de La Talaudière doit se contenter de conditionner du lait pour d'autres clients.
Pourquoi l'usine Candia de La Talaudière intéresse le marché chinois ? voir ou revoir le reportage de 2016