Les salariés de ce fabricant de sièges ferroviaires, basé à Andrézieux-Bouthéon, veulent sauver leur usine, alors que leur actionnaire, l'italien Tosoni, a été placé en faillite.
125 salariés travaillent dans cette usine. Une usine dont le carnet de commande est plein, mais qui pourrait bien être entraînée dans la même chute que son actionnaire. Ce dernier est en faillite.
A cause de cette décision, l'usine Saira Seats n'arrive plus à honorer ses commandes, les contrats sont bloqués en Italie. Si la situation dure encore , les salariés l'assurent, l'entreprise ne survivra pas.
C'est pour cette raison qu'ils sollicitent aujourd'hui le gouvernement afin de trouver une issue diplomatique, toutes les pistes judiciaires ayant été tentées.
Les salariés réclament notamment une levée de la procédure d'insovabilité italienne pour pouvoir être racheté...
Opération coup de poing cet après-midi sur le parking de l'entreprise Saira Seats qui fabrique des siège pour les trains. Les salariés, en grève pour la première fois, veulent défendre leur entreprise, menacée de liquidation judiciaire.