Ce samedi 12 novembre, la coalition mondiale pour la COP27 a appelé à descendre dans les rues pour faire entendre la voix des citoyens. A Saint-Etienne, une marche s'est déroulée dans le centre-ville à la mi-journée. Elle a rassemblé près de 250 personnes.
La 27e conférence mondiale des Etats sur le climat (COP27) a débuté à Charm el-Cheikh, en Egypte le 6 novembre dernier et entre dans sa 2e semaine. Ce samedi 12 novembre, journée mondiale pour le climat, des marches étaient organisées en France et partout dans le monde. La coalition mondiale pour la COP27 a en effet appelé les citoyens à descendre dans les rues, pour faire entendre leurs voix et dénoncer l'inaction des dirigeants. C'était le cas dans le centre-ville de Saint-Etienne.
Manifestation stéphanoise, faible mobilisation
"Urgence climatique, il est encore temps d'agir" indiquait la banderole des manifestants. Rassemblés derrière ce slogan, militants et sympathisants écologistes ont défilé ce samedi dans les rues de Saint-Etienne. Ils entendaient dénoncent la passivité des pouvoirs publics face au dérèglement climatique.
"On voit aujourd'hui que les températures ne baissent pas alors qu'on est en hiver. Et en été, on descendait rarement en-dessous des 30°C la journée et en-dessous des 20°C la nuit. On voit qu'il y a vraiment des problèmes", s'alarme Samir, jeune manifestant stéphanois, membre de Youth for Climate.
Avec cette marche, les Stéphanois souhaitent rappeler aux dirigeants présents à la COP27 n'ont pas tenu leurs engagements. L'accord de Paris de 2015 visait à limiter le réchauffement de la planète bien en deçà de +2°C et si possible +1,5°C par rapport à l'ère pré-industrielle. Cet objectif d'une limitation de la hausse des températures d'ici 2100 semble aujourd'hui difficilement à atteindre.
"Alors que 2022 est à ce jour l’année la plus chaude jamais mesurée en France, qu’une publication du CNRS et de Météo France indique que nous sommes tendanciellement sur une hausse de 3,8 degrés d’ici à la fin du siècle dans l’hexagone," indique le réseau Action Climat France, qui fédère les associations impliquées dans la lutte contre le dérèglement climatique.
Mais ce samedi 12 novembre, malgré une inquiétante température printanière, la marche stéphanoise n'a pas attiré les foules. Près de 250 personnes sont descendues dans la rue pour défiler. Une mobilisation trop modeste pour les organisateurs qui continuent pourtant à espérer une prise de conscience collective : "on ne peut pas attendre des gens qui gouvernent le monde une prise de décisions. La balle est dans notre camp mais on ne sent pas un élan", déplore Vincent Bony représentant d'Alternatiba 42.