La région traverse un épisode de pollution particulièrement long et aucune zone urbaine ne semble pouvoir y échapper, pourtant, dans ce noir tableau, l'agglomération stéphanoise se distingue : le taux de particules fines y reste raisonnable... Les explications de cette exception.
Le bassin Lyon nord-Isère, l'ouest de l'Ain, la vallee de l'Arve, la vallée du Rhône, les zones urbaines des Pays de Savoie, et même Clermont-Ferrand : dans tous ces secteurs, le niveau 1 d'alerte à la pollution aux particules fines a été atteint.
A Saint-Etienne, en revanche, sur les 7 derniers jours, la qualité de l'air relevée par Atmo Auvergne-Rhône-Alpes a oscillé entre les niveaux bon, médiocre et mauvais, sans dépasser les limites tolérées.
Comment une agglomération de presque 400 000 habitants, fortement industrialisée et traversée par des axes routiers importants, peut-elle conserver d'aussi bons résultats ?
La première explication, c'est sans doute son altitude. A 500 mètres (300 de plus que Lyon), Saint-Etienne évite l'"effet couvercle" : températures très froides au sol et plus chaudes en l'air qui favorisent l'accumulation des polluants.
Par ailleurs, malgré ses 7 collines et la proximité du Pilat, la ville n'est pas une cuvette : plutôt bien ventilée, elle permet une évacuation satisfaisante des particules polluantes.
Le reportage de Renaud Gardette et Julie Jacquard :