Mardi 10 novembre, les agents des douanes de la brigade de surveillance de Saint-Étienne ont détruit plus de 37 000 contrefaçons de textile, de maroquinerie et de chaussures. La valeur estimée sur le marché légal de produits de ce type est estimée à plus de 17 millions d’euros.
Mardi 10 novembre, une opération massive de destruction de produits de contefaçon a été effectuée par les douaniers de Saint-Etienne. Ils ont détruits plus de 37 000 produits, des produits textiles mais aussi des chaussures ou des articles de maroquinerie... pour la plupart des articles de luxe contrefaits.
Destruction de 12 tonnes d'articles contrefaîts
La destruction pure et simple de ces articles a été organisée en début de semaine et portait sur 37 737 articles de 23 marques différentes. Ce sont plus de 12 tonnes de marchandises d’une valeur estimée sur le marché légal de plus de 17 millions d’euros qui ont été broyées et enfouies. Une opération menée sous le contrôle des douaniers.
Des produits interceptés lors d'un contrôle sur l'A7
Ces contrefaçons ont été interceptées dans la nuit du 17 au 18 septembre dernier par la brigade des douanes de Saint-Étienne en mission de contrôle routier sur l’A7 dans le sens Sud – Nord, ont indiqué les douanes dnas un communiqué du 12 novembre. Ce sont plus de 12 tonnes de marchandises d’une valeur estimée sur le marché légal de plus de 17 millions d’euros qui ont été broyées et enfouies sous le contrôle des douaniers.
Lors d'une opération de contrôle d’un camion immatriculé à l'étranger, les agents des douanes ont découvert un chargement constitué "de très nombreux cartons non palettisés et sans marquage particulier". "Certains d’entre cartons contenaient des articles textiles non griffés mais aussi des marchandises revêtues de marques très diverses, notamment des marques de luxe," indique la Direction Interrégionale des Douanes.
Conditionnements et facture suspects
C'est le mode de conditionnement "ne respectant pas les standards attendus" qui a mis la puce à l'oreille des agents des Douanes, mais aussi la facture présentée par le chauffeur. Elle portait une mention "cash against goods" (argent contre produits), une mention "inhabituelle pour ce type de cargaison," précisent les Douanes. La vérification auprès des "titulaires des droits de propriété intellectuelle", auprès des marques, a révélé qu'il ne s'agissait pas de produits authentiques mais de contrefaçons. "Les titulaires des droits ont opté pour la destruction simplifiée".Depuis le début de l’année, la douane en Auvergne-Rhône-Alpes a retiré plus de 284 000 contrefaçons du marché d’une valeur estimée de plus de 26 millions d’euros. Les entreprises qui craignent de voir leurs produits copiés peuvent déposer une demande d’intervention auprès de la douane française dans le cadre d’une démarche libre et gratuite.