Samedi, la violence est montée d'un cran à Saint-Etienne. De violents affrontements et des pillages ont eu lieu. Les dégâts matériels sont considérables. Gaël Perdriau, le maire de la ville, dénonce un choix du gouvernement "de protéger d'abord Paris et Lyon".
Le maire de Saint-Etienne n'a pas manqué de faire connaître sa colère après les dégradations survenues samedi dans sa ville. Alors que la manifestation des gilets jaunes se déroulait dans le calme, plus de 150 casseurs ont rejoint la foule et ont causé d'importants dégâts.
#ACTIVRédac ⚠️Affrontements en cours dans le centre-ville de Saint-Étienne. La Préfecture de la Loire recommande :
— ACTIV Radio (@ActivRadio) 8 décembre 2018
➡️ aux habitants de RESTER chez eux
➡️ aux commerces de FERMER@Prefecture42 @saint_etienne_ pic.twitter.com/7xeJKaWr7K
Gaël Perdriau explique à nos confrères de France Bleu que "des individus ont tenté de pénétrer dans la mairie". Selon le maire, 'les CRS n'étaient pas assez nombreux puisque les effectifs ont été déployés sur Paris et sur Lyon."
Dans un communiqué, le maire explique : "Quelle que soit l'analyse que l'on peut faire des revendications des gilets jaunes, et quelle que puisse être leur légitimité, il est temps que leur combat devienne un vrai combat politique. Les manifestations doivent cesser car de trop nombreuses personnes en profitent pour en faire un prétexte à la violence."Je déplore cette attitude parce que gouvernement comme le ministre de l'Intérieur ont fait le choix de protéger d'abord Paris et d'autres grandes villes comme Lyon.
D'importants dégâts seraient à déplorer : "On a des dégâts considérables sur l'espace public. Une voiture de police municipale qui a été incendiée, beaucoup de dégâts sur les commerces, de nombreux pillages qui ont été faits sans aucune action de la police."
Le profil des individus est celui d'homme souvent très jeunes (adolescents).