Ce lundi 15 février est la journée internationale du cancer des enfants. L’occasion de donner de l’espoir à tous les enfants atteints d’un cancer grâce à un programme de recherche mis en place par une unité à Lyon, unique en France, l’Institut d’Hématologie et d’Oncologie Pédiatrique.
Dans le service pédiatrique du centre Léon Bérard, les algorithmes sont au service de la médecine.
Grâce aux différentes données recensées sur 5 ans, 75% des jeunes patients guérissent du cancer.
Ce programme de recherche a été mis en place par l'IHOPE (Institut d'hématologie et d'oncologie pédiatrique).
L’unité, unique en France, étudie les traitements anticancéreux chez l’enfant et l’adolescent.
Au lieu de prescrire un traitement générique, les chimiothérapies sont adaptées.
''A court terme ou à moyen terme ça veut dire, explique le Dr Pierre Leblond, cancérologue pédiatrique IHOPE (Institut d'Hématologie et d'Oncologie Pédiatrique de Lyon) au Centre Léon Bérard, qu’on va pouvoir mieux préciser quelle dose doit être administrée à chaque enfant et ne pas se contenter de baser cette dose sur son poids ou sa taille, mais bien sur d’autres paramètres, sanguins, fonction hépatique, fonction rénale, l’albumine par exemple, pour déterminer quel est, pour chaque enfant, la meilleure dose à administrer. Par conséquent de meilleures chances de guérison et diminution des risques d’effets secondaires de ces molécules''.
Dans ces recherches, les cliniciens chercheurs du Centre Léon Bérard sont en partenariat avec les pharmaciens des Hospices Civils de Lyon
''On se rend compte, déclare le Dr Michaël Philippe pharmacien de l'IHOPe (Institut d'Hématologie et d'Oncologie Pédiatrique de Lyon) aux Hospices Civils de Lyon & Centre Léon Bérard qu’il y a beaucoup d’autres paramètres qui vont influencer le médicament et qui peuvent expliquer potentiellement des toxicités, des non réussites de traitement, c’est sur cet aspect-là que la modélisation a tout son rôle en pédiatrie''.
Les progrès permettront de limiter les toxicités lors des traitements, et sans doute, d'augmenter le taux de rémissions constatées sur 5 ans à l'IHOPE.