En proposant des lunettes low-cost via un réseau de pharmacies partenaires, l'entreprise lyonnaise s'est attirée les foudres des opticiens, qui dénoncent «l'exercice illégal de la profession» et demandent l'arrêt des partenariats avec les pharmaciens.
Le principe est simple. Otiko vend ses lunettes via son réseau d'une cinquantaine de pharmacies partenaires. Les essais des montures et les mesures se font chez le pharmacien grâce à l'application créée par la start-up. Les pharmacies, elles, touchent une commission «supérieure à 30%» sur la vente.
Les prix bas sont assurés par trois leviers: aucune lunette de marque, pas de magasin physique et des opticiens centralisés.