A compter du 1er février, les multipropriétaires de logements Airbnb devront se conformer à la nouvelle réglementation : ils devront obligatoirement demander un numéro d'immatriculation. Numéro qui devra figurer sur chaque annonce en ligne.
" Il ne s'agit pas d'empêcher une nouvelle pratique de la société mais plutôt de créer les conditions d'un équilibre équitable entre l'hôtellerie classique et les meublés de tourisme", avait déclaré à notre confrère Le Point le maire de Lyon, Georges Képénékian en décembre dernier. La nouvelle réglementation n'aura pas d'impact avant le printemps. Mais à cette date, il aura fallu se doter d'un numéro d'immatriculation qui figurera sur les annonces sur internet.
Pour la Métropole et la ville de Lyon, il s'agit avant tout d'éviter que le coeur de Lyon ne soit que touristique.
Dans le ligne de mire des collectivités : les loueurs professionnels souvent multipropriétaires de logements mis en location via les plateformes sur internet. L'idée qui prévaut est redonner des biens à louer aux Lyonnais tout en régulant le marché, dans un contexte où la location courte durée ne cesse de gagner du terrain face à l'offre hôtelière…
D'une manière générale, il y a deux cas de figure : si le logement fait moins de 60 m2, la ville de Lyon autorise une autorisation à le louer comme meublé de tourisme pendant 9 ans. Si le logement est plus vaste, le propriétaire devra compenser. C'est-à-dire remettre un bien sur le marché de la location classique, de même surface et dans le même arrondissement.