Alors qu'à Paris la négociation sur la sécurisation de l'emploi est entrée dans sa dernière ligne droite, à Grenoble 200 personnes ont manifesté sous les fenêtres du Medef.
Au 66 boulevard Foch à Grenoble, il y a le Medef et au pied de l'immeuble il y avait une manifestation vers 10h30 ce jeudi 13 décembre. Une manifestation à l'appel de la CGT. Le discours des manifestants était rodé: "La précarité, la flexibilité, le chômage, les bas salaires, ça suffit !".
Une manif apparentée à un coup de pression de la CGT alors que le couperet de la fin de l'année approche et qu'à Paris syndicats et patronat poursuivent leurs négociations sur la réforme du marché du travail.
Dans un contexte d'explosion du chômage, la mission confiée par François Hollande aux partenaires sociaux est ardue: parvenir à un compromis qui réussirait la gageure de concilier plus de protection pour les salariés et davantage de souplesse pour les entreprises.
On le sait, en raison de la crise, le patronat préconise une certaine flexibilité. Le Medef aimerait notamment que l'on permette aux entreprises de demander des concessions aux salariés en cas de difficultés et que l'on rende plus difficilement contestables en justice les plans sociaux ou encore que l'on plafonne les indemnités de licenciement abusif.
Mercredi 12 décembre, M. Thibault a répété qu'il était "exclu" pour la CGT d'approuver un texte qui "propose d'amplifier la précarité".