Quelle majorité pour la "Métro" de Grenoble? C'est tout l'enjeu des discussions qui ont lieu actuellement. En effet, avec quatre groupes politiques à gauche, disposant d'un nombre d'élus à peu près équivalent, la situation est inédite avant l'élection du président, prévue pour ce vendredi 25 avril.
A quelques jours du vote pour l'élection du président de la "Métro" de Grenoble, les discussions se poursuivent à gauche. Et le moins que l'on puisse dire, c'est que l'accord est difficile, tant sur le nom de l'élu qui présidera la communauté d'agglomération que sur la politique qu'il devra mettre en oeuvre. Et d'autant plus difficile que quatre groupes (PS / Ecologistes + Parti de Gauche / PC / ADIS) pèsent d'un poids à peu près équivalent en nombre d'élus.
ADIS (Agir pour un Développement Intercommunal Solidaire) semble vouloir en profiter pour tirer son épingle du jeu. Ce groupe, qui rassemble 27 à 29 élus des petites communes, a en effet decidé de présenter un candidat en la personne de Jacques Nivon, le maire Front de Gauche de Champs-sur-Drac. Il sera donc opposé à Christophe Ferrari, le maire de Pont-de-Claix, désigné par un vote lors d'une "primaire" au sein du PS.
A priori, les écologistes ne présenteront pas de candidat, puisqu' Eric Piolle refuse tout cumul des mandats. Mais ils sont bel et bien en position d'arbitres. Et ils appellent à la constitution d'une "majorité de projet".
La gauche a impérativement besoin de l'apport de toute ou partie des voix de l'ADES pour avoir la majorité absolue au sein de l'assemblée communautaire.
Reportage de Jordan Guéant et Yves-Marie Glo