La police allemande établit un lien ADN entre le meurtre d'une joggeuse à la frontière franco-allemande en novembre 2016 et celui de Lucile Klobut en 2014, une jeune lyonnaise qui étudiait à Kufstein (Autriche). La piste d'un meurtrier en série, agissant sur le même mode, est privilégiée.
Les polices allemandes et autrichiennes sont aujourd'hui sur la piste d'un meurtrier en série auquel on prête le meurtre d'une jeune femme, Carolin Gruber dont le corps a été découvert le 6 novembre à Endingen (Allemagne) et celui de Lucile Klobut, une étudiante lyonnaise retrouvée morte en janvier 2014 à Kufstein (Autriche). La même trace ADN a en effet été relevée sur le corps de Caroline Gruber, la joggeuse allemande retrouvée morte à proximité de la frontière franco-allemande et sur celui de Lucile, la jeune lyonnaise découverte dans le Tyrol.
Les deux jeunes femmes ont par ailleurs été agressées à coups de barres de fer . Une trouble coïncidence qui a aussi permis de rapprocher les deux affaires. Nos confrères de France 3 Alsace expliquent que les enquêteurs allemands font maintenant le lien avec le meurtre de la jeune francaise et travaillent en étroite collaboration avec les policiers autrichiens. Ils cherchent à savoir s'il y a maintenant une explication particulière à la présence de l'auteur sur les deux sites où ont eu lieu les crimes d'Endingen et de Kufstein...
Lucile était étudiante à l'ECE Lyon, en stage Erasmus à Kufstein (Autriche). Comme nous le relations à l'époque des faits, elle y séjournait depuis 4 mois. Elle étudiait là-bas le marketing et l'économie. Le jour du meurtre, elle avait joint au téléphone l'une de ses amies pour lui dire qu'elle passerait dans la soirée. Mais l'appel s'etait interrompu brutalement, sans raison apparente, vers 23h45. Son amie avait tenté de la rappeler ensuite, toujours en vain. Son corps avait été retrouvé le lendemain matin, sur les bords de la rivière, portant à la tête des traces de coups violents qui avaient entraîné la mort. Le sac de Lucile n'avait pas été retrouvé, ni son portable, ce qui avait fait penser à l'époque à un crime crapuleux .