Entre 6 heures et 7 heures 40, ce jeudi 12 juin, une trentaine de personnes du centre pénitentiaire de Saint-Quentin-Fallavier se sont rassemblées devant l'établissement, installant une barricade en bois pour interdire l'accès à l'établissement.
C'est le syndicat UFAP-UNSa Justice qui, nationalement, a appelé au blocage des prisons, afin de dénoncer une série de dysfonctionnements. En cause, notamment, les conditions de travail jugées "insupportables et de plus en plus dangereuses" avec "des agressions verbales et surtout physiques journalières de plus en plus violentes", voire même "des prises d'otage inacceptables et de plus en plus fréquentes (6 en trois mois)". Les grévistes ont aussi dénoncé "le grand écart entre la surpopulation pénale qui augmente de façon irresponsable et les plus de 800 vacances d'emplois rien que pour les surveillants."
En résumé, les personnels pénitentiaires expliquent réclamer "simplement le respect et la reconnaissance". "Disons maintenant maintenant stop, avant que l'irréparable soit commis!", explique un gardien.