Il n'a pas beaucoup aimé se faire dicter une position. Il n'a eu envie de fusionner avec les écologistes avec qui "des désaccords sur le fond persistent", alors Jérôme Safar a décidé d'aller seul au combat, face à une liste EELV, une autre UMP et une dernière FN. Interview sur France 3 Alpes.
C'est "une des clefs de la décision que j'ai prise, ce sont les états majors à un moment qui se sont mis à intervenir dans les échanges". D'emblée, Jérôme Safar plante le décor, il a eu du mal à se faire imposer des choses par Paris, du mal avec la politique politicienne. "Je crois que la politique à la papa c'est terminé, on est dans un pays où on a 40% d'abstentionnistes, c'est entre autres ce que les gens ne veulent plus!".
"Les désaccords sur le fond persistent" avec EELV, explique ensuite le candidat socialiste, "sur le développement économique, sur le logement, même sur les déplacements (...) sur le stade, les nanotechnologies... bref, tout ce qui a divisé par le passé était encore des éléments de division".