Mardi 25 mars, journée décisive pour le candidat socialiste à la mairie de Grenoble. Il devait choisir entre continuer la bataille ou s'allier avec les écologistes passés devant lui au soir du premier tour. Il a choisi... la bataille électorale. Chronologie.
14h30. Jérôme Safar annonce sa décision de maintenir la candidature de sa liste aux Municipales. Il n'y aura pas de fusion avec les écologistes. Dans la permanence du candidat, les militants socialistes explosent de joie.12h30. Jérôme Safar est à l'Hôtel Mercure, face à sa permanence. Il tient visiblement une réunion avec ses colistiers les plus proches, des membres de l'état major du PS et avec, peut-être, un représentant de la liste dirigée par l'écologiste Eric Piolle. Ce dernier lui a tendu la main lundi, lui offrant une fusion proportionnelle aux résultats du premier tour.
12 heures. La liste EELV qui pensait organiser une conférence de presse pour réagir à la décision de Jérôme Safar, a brusquement déprogrammé.
11 heures. Jérôme Safar est confronté à un vrai dilemme politique et personnel. S'il prend le risque de maintenir sa liste au second tour, il prend le risque de perdre. S'il prend le risque de fusionner avec EELV, son frère ennemi à Grenoble, il perdra la mairie. C'est aussi l'avenir de la gauche à la Métro de Grenoble qui se joue. Dans ce contexte, qui pour la diriger? La rumeur parle d'un "sous-accord" entre Piolle et Safar si la fusion se fait: Piolle à la mairie, Safar à la Métro. La rumeur dit aussi que Safar pourrait se retirer personnellement en cas de fusion et que la présidence de la Métro irait alors au maire de Pont-de-Claix qui s'est toujours montré très respectueux des Verts.
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