D'un côté nous avons un parti qui, localement, affirme que la tête de liste UMP à Grenoble a été évincée. De l'autre, nous avons une tête de liste qui dit que c'est faux! Bilan, le président de l'UMP 38 s'énerve.
Que s'est-il passé lors de la Commission Nationale d'Investiture dans la nuit du 15 au 16 octobre? Les uns affirment qu'il a été décidé d'écarter Matthieu Chamussy. Les autres affirment qu'il ne s'est rien dit sur la situation de Grenoble!
Et si quelqu'un, à Paris, prenait la parole à ce sujet... cela permettrait peut-être d'y voir plus clair! Non, au lieu de ça, on se déchire une nouvelle fois à l'UMP en Isère et le président départemental du parti entend bien avoir le dernier mot.
"La CNI du 15 octobre a décidé de 'réserver' la ville de Grenoble afin qu'elle puisse de nouveau délibérer sur cette commune. Cette décision sera notifiée aux intéressés rapidement", explique-t-il, "je regrette que certains tentent une énième manipulation pour masquer la vérité simple."
De fait, l'investiture est retirée à M. Chamussy
Jean-Claude Peyrin est un proche d'Alain Carignon et c'est lui qui avait proposé un "pack" pour Grenoble avec Matthieu Chamussy en tête de liste et Carignon en troisième position. "La Commission nationale d'investiture avait retenu ma proposition", rappelle Jean-Claude Peyrin, "mais M. Chamussy a pris la responsabilité de faire voler ce "pack en éclat. J'ai alors annoncé que cela se traduirait certainement par un retrait de l'investiture. C'est ce qu'a décidé la CNI sans ambiguïté. De fait, l'investiture est retirée à M. Chamussy et à la totalité du "pack". Grenoble est placée dans la catégorie des villes 'réservées', celles où la décision d'investiture sera prise ultérieurement à l'issue de nouvelles concertations."
Mais alors, aujourd'hui, qui reste-t-il pour prendre la tête... au hasard, Alain Carignon? Ce dernier tiendra une conférence de presse ce jeudi.